mardi 4 août 2009

Lecture : L'odeur de l'Inde par Pier Paolo Pasolini

L'odeur de l'Inde
Par Pier Paolo Pasolini (Auteur), René de Ceccatty (Traduction)
Poche: 154 pages
Editeur : Gallimard (28 novembre 2001)
Collection : Folio
Langue : Français
ISBN-10: 2070420736
ISBN-13: 978-2070420735
Prix conseillé : EUR 3,00

L'auteur (présentation de l'éditeur) : Pier Paolo Pasolini est né à Bologne en 1922. Fils d'officier, il ne cesse toute sa jeunesse de passer de ville en ville : Bologne, Parme, Belluno, Crémone, Reggio Emilia, puis Bologne où il fréquente l'université. En 1943, il doit partir à Casarsa, dans le Frioul, le pays de sa mère, où il restera jusqu'en 1949. C'est là qu'il commence à écrire. Il s'établit ensuite à Rome, dernière adaptation à un milieu nouveau - celui du peuple romain et du sous-prolétariat des faubourgs. Il y dirige la revue Nuovi Argomenti, avec Alberto Moravia qui le considérait, dès la fin des années 50, comme le plus grand poète italien de sa génération.
Auteur de poèmes, de romans, de récits, de traductions libres de Plaute et d'Eschyle, Pasolini, qui a collaboré à de nombreux scénarios, est devenu réalisateur relativement tard : entre Accattone (1961) et Saló ou Les cent vingt journées de Sodome, il aura réalisé dix-huit films.
Il disait de lui-même : «Je suis... comme un serpent réduit en bouillie de sang... comme un chat qui ne veut pas crever.» Il est mort en 1975, assassiné par un voyou dans un terrain vague de la banlieue romaine.

Le livre
  • Présentation de l'éditeur
« Ce sont les premières heures de ma présence en Inde, et je ne sais pas dominer la bête assoiffée, en moi emprisonnée, comme en cage. Je persuade Moravia de faire du moins quelques pas près de l'hôtel et de respirer quelques bouffées de cet air, d'une première nuit en Inde... »
En 1961, Pasolini fit un voyage avec Alberto Moravia et Elsa Morante. Le livre intensément lyrique qu'il en rapporta n'est pas vraiment un récit, mais une « odeur » respirée au cours de ses errances nocturnes. Les visions de l'extrême misère, les spectacles d'une étrange spiritualité sont pour lui comme autant d'étapes d'une descente au sein d'une humanité primitive, moins éloignée qu'on ne pourrait le croire du décor des Ragazzi ou d'Une vie violente.
  • Fiche de lecture
Il faut lire ce petit livre d'une grande beauté. Ceux qui sont allés en Inde y retrouveront des impressions, des visions, des odeurs, même si ce témoignage date d'un demi siècle maintenant. Certains passages sont d'une grande intensité, comme la rencontre avec un jeune garçon, Révi.
Alberto Moravia a également rapporté un livre de ce même voyage, à lire en contrepoint : "Une certaine Idée de l'Inde".

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