par Alberto Moravia (Auteur), Ida Marsiglio (Traduction)
Poche: 134 pages
Editeur : Arléa (6 mars 2008)
Collection : Littérature étrangère
Langue : Français
ISBN-10: 2869598114
ISBN-13: 978-2869598119
Prix conseillé : EUR 8,00
L'auteur (source Wikipédia) :
Alberto Moravia, pseudonyme d’Alberto Pincherle, né le 22 novembre 1907 à Rome et mort le 26 septembre 1990 à Rome, est un écrivain italien.
Il naît d'un père juif, originaire de Venise, et d'une mère catholique, d'origine dalmate. La tuberculose l'empêche de finir ses études et l'oblige à séjourner pendant quelques années dans des sanatoriums.
Il écrit à vingt ans son premier roman, Les Indifférents, dans le sanatorium de Bressanone, au nord de l'Italie. Il s'agit d'un roman existentialiste avant la lettre qui restera la référence idéologique et littéraire la plus marquante de l'oeuvre de Moravia.
L'oeuvre d'Alberto Moravia dissèque souvent les rapports amoureux, sexuels ou non, charnels ou spirituels, en fouillant de manière distanciée la psychologie de ses personnages.
Jouant avec les conventions sociales et leur influence sur les sentiments, ses livres questionnent volontiers la société et le couple dans leurs rapports (Le Mépris, L'Ennui, L'Amour conjugal, La Femme léopard).
La matière parfois scabreuse de ses romans et de ses nouvelles est moins superficielle que le succès à scandale qu'elle a souvent entraîné : les personnages velléitaires de cette oeuvre sont les produits d'une crise de la société bourgeoise, puritaine et fasciste que Moravia regarde d'un oeil impitoyable, mais non dépourvu de complaisance littéraire.
Ecrivain mais aussi journaliste et essayiste, il est l'auteur de plusieurs essais sur l'Union soviétique, la Chine, l'Afrique. Il a été député européen, apparenté communiste.
Alberto Moravia fut notamment l'époux d'Elsa Morante, et partagea également sa vie avec Dacia Maraini, toutes deux écrivains italiens reconnus.
Alberto Moravia, pseudonyme d’Alberto Pincherle, né le 22 novembre 1907 à Rome et mort le 26 septembre 1990 à Rome, est un écrivain italien.
Il naît d'un père juif, originaire de Venise, et d'une mère catholique, d'origine dalmate. La tuberculose l'empêche de finir ses études et l'oblige à séjourner pendant quelques années dans des sanatoriums.
Il écrit à vingt ans son premier roman, Les Indifférents, dans le sanatorium de Bressanone, au nord de l'Italie. Il s'agit d'un roman existentialiste avant la lettre qui restera la référence idéologique et littéraire la plus marquante de l'oeuvre de Moravia.
L'oeuvre d'Alberto Moravia dissèque souvent les rapports amoureux, sexuels ou non, charnels ou spirituels, en fouillant de manière distanciée la psychologie de ses personnages.
Jouant avec les conventions sociales et leur influence sur les sentiments, ses livres questionnent volontiers la société et le couple dans leurs rapports (Le Mépris, L'Ennui, L'Amour conjugal, La Femme léopard).
La matière parfois scabreuse de ses romans et de ses nouvelles est moins superficielle que le succès à scandale qu'elle a souvent entraîné : les personnages velléitaires de cette oeuvre sont les produits d'une crise de la société bourgeoise, puritaine et fasciste que Moravia regarde d'un oeil impitoyable, mais non dépourvu de complaisance littéraire.
Ecrivain mais aussi journaliste et essayiste, il est l'auteur de plusieurs essais sur l'Union soviétique, la Chine, l'Afrique. Il a été député européen, apparenté communiste.
Alberto Moravia fut notamment l'époux d'Elsa Morante, et partagea également sa vie avec Dacia Maraini, toutes deux écrivains italiens reconnus.
Le livre
- Présentation de l'éditeur
En 1961, Alberto Moravia entreprend un voyage en Inde en compagnie d'Elsa Morante, sa femme, et de leur ami Pier Paolo Pasolini. De ce voyage, la littérature gardera deux livres complémentaires et éblouissants : L'Odeur de l'Inde, de Pier Paolo Pasolini, et Une certaine idée de l'Inde, d'Alberto Moravia. Ce qui saisit Moravia c'est, par-delà la violence du choc culturel, la force d'un pays en train de relever un défi social audacieux. Analysant les causes de l'extrême pauvreté, il s'en entretient avec Nehru, devant lequel il ose dénoncer le système des castes. Enfin, il décrit avec une grande élégance l'immensité et la douceur des paysages
- Fiche de lecture
Il faut lire ce livre en contrepoint de celui de Pasolini. Il est strictement subjectif bien sûr et certains aspects ne doivent pas être pris pour pain béni : il est quand même fortement douteux que Jinnah se soit éloigné de Gandhi en raison du deuil de son épouse et que ce deuil ait donc eu pour conséquence la partition entre l'Inde et le Pakistan ; de même que la théorie de l'invasion aryenne, plusieurs fois citée, me semble très controversée. Il reste que pris comme un exercice littéraire, ce carnet de voyage très personnel mérite vraiment le détour.
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