par Lobzang Jivaka (voir plus bas plus d'informations sur l'auteur)
Broché: 201 pages
Editeur : Inconnu
Langue : Anglais
ISBN-10: sans
ISBN-13: sans
Prix conseillé : Epuisé, peut se trouver d'occasion sur Internet, neuf à Leh et au monastère de Rizong
L'auteur :
Lobzang Jivaka est un pseudonyme présenté de la façon suivante sur la 4ème de couverture : Lobzang Jivaka a rejeté la plupart des valeurs courantes de la vie occidentale, pour rechercher la vérité ; et il l'a trouvée dans coin obscur du monde. Voir plus bas plus d'autres précisions sur l'auteur.
Le livre :
- Présentation de l'éditeur (traduction "Approcher l'Inde") :
Voici la vie quotidienne d'un monastère très éloigné sur la frontière Tibétaine. L'auteur était un novice là-bas; parlant la langue, et expérimentant l'inconfort et les coups durs et la beauté de cette vie. Lobzang Jivaka a rejeté la plupart des valeurs courantes de la vie occidentale, pour rechercher la vérité ; et il l'a trouvée dans coin obscur du monde. C'est un travail fascinant sur le voyage et un livre qui fait autorité sur la religion. Il s'agit du compte rendu par un anglais de la vie au Gompa de Rizong au Ladakh, qu'il en vint à aimer autant qu'il avait aimé Oxford.
- Fiche de lecture
J'ai acheté ce livre lors de ma visite au monastère de Rizong, au Ladakh, en juillet 2008. Il s'agit manifestement d'un reprint, sans nom d'éditeur, sans ISBN, sans date d'impression... On trouve ce livre également dans les librairies de Leh.
Le livre raconte l'expérience d'un anglais, médecin, qui s'est converti au Bouddhisme et a réussi à entrer dans le monastère de Rizong comme getsul, c'est à dire novice, postulant au statut de gelong (moine ordonné). On est à la fin des années 50.
L'auteur tient un journal qui lui permet d'être très précis dans ses souvenirs. Il raconte la vie au monastère, la rudesse du travail et du climat, les déplacements pour se rendre à des fêtes dans d'autres monastères du Ladakh, les pūjā (rituels bouddhistes), ses conversations avec ses compagnons. Il y a notamment une belle anecdote concernant une étoile mobile qui suscite la controverse. L'auteur ne comprendra que plus tard qu'il s'agissait d'un des premiers satellites, russe ou américain.
Le livre raconte l'expérience d'un anglais, médecin, qui s'est converti au Bouddhisme et a réussi à entrer dans le monastère de Rizong comme getsul, c'est à dire novice, postulant au statut de gelong (moine ordonné). On est à la fin des années 50.
L'auteur tient un journal qui lui permet d'être très précis dans ses souvenirs. Il raconte la vie au monastère, la rudesse du travail et du climat, les déplacements pour se rendre à des fêtes dans d'autres monastères du Ladakh, les pūjā (rituels bouddhistes), ses conversations avec ses compagnons. Il y a notamment une belle anecdote concernant une étoile mobile qui suscite la controverse. L'auteur ne comprendra que plus tard qu'il s'agissait d'un des premiers satellites, russe ou américain.
J'ai particulièrement aimé les descriptions de paysages (les déplacements se faisaient souvent à pied) et j'ai notamment retrouvé la description de la forêt d'abricotiers qui borde le monastère en contre bas, vers la nonnerie de Chulichen ou Cullican (qui existait déjà à l'époque). Ces abricots sont excellents (et justement à maturité en juillet).
Ce livre est très intéressant pour comprendre (à travers le regard d'un occidental converti au bouddhisme) la vie dans ces monastères tibétains du Ladakh. Rien n'a vraiment changé depuis les années 50, si ce n'est sans doute une plus grande facilité dans les déplacements (notamment en raison de la stabilité politique) et l'arrivée du téléphone et d'Internet. Pour le reste, l'essentiel du quotidien est le même.
Ce livre est très intéressant pour comprendre (à travers le regard d'un occidental converti au bouddhisme) la vie dans ces monastères tibétains du Ladakh. Rien n'a vraiment changé depuis les années 50, si ce n'est sans doute une plus grande facilité dans les déplacements (notamment en raison de la stabilité politique) et l'arrivée du téléphone et d'Internet. Pour le reste, l'essentiel du quotidien est le même.
Autres précisions sur l'auteur :
Après avoir lu ce livre, j'ai eu la curiosité de savoir ce qu'était devenu Lobzang Jivaka, s'il avait publié d'autres ouvrages. J'ai vite compris qu'il s'agissait d'un pseudonyme. Lobzang Jivaka est en fait Michael Dillon (01/05/1915 – 15/05/1962), né(e)... Laura Maude Dillon. Il s'agit du premier transsexuel femme - homme opéré connu. Michael Dillon n'est resté que trois mois à Rizong. Comme il le raconte dans son livre, il a dû quitter le Ladakh pour des raisons administratives (son visa ne lui avait été accordé que pour quelques semaines seulement). Il n'est jamais rentré en Europe, il est décédé d'une maladie non identifiée au printemps 1962 à Dalhousie (Himachal Pradesh), à 120 km de Dharamsala.
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